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Par arbrevie le 21 Septembre 2007 à 20:57
Qui ne sait pas voler, Mais chasse les oiseaux. Qui sous l'eau ne sait pas respirer. Mais qui suis je donc ? Pour me croire le plus fort. Pour me croire tout permis. Me donner le droit de vie et de mort, Devine que dire encore. Je suis le moins humain des animaux, je suis le pire. Je pense à rien qu'à sauver ma peau. (pour ainsi dire) Le plus sauvage des fauves en cage. Je suis de loin le moins beau. Qui invente la bombe ? Qui se moque du monde ? Qui tue pour le plaisir de tuer Mais qui suis-je donc ? Pour me croire au dessus De tout ce que je tue. Qui ne respecte rien ni personne, Qui donc si ce n'est l'homme ?! Je suis le moins humain des animaux. Je suis le pire. Je pense à rien qu'à sauver ma peau (pour ainsi dire). Le plus sauvage des fauves en cage. Je suis de loin le moins beau. Je suis le dernier maillon de la chaîne. Un homme qui n'a plus figure humaine. Le plus sauvage des fauves en cage. Je suis de loin le moins beau. Oui je suis bien Le plus sauvage des fauves en cage. Je suis de loin le moins beau. A quoi me sert mon cerveau ?!
Calogero
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Par arbrevie le 23 Octobre 2006 à 22:57
Un éclat de rire dans les rochers
Deux amoureux qui s'éclaboussent
Le ciel se mêle à l'eau salée
Une femme qui tresse un panier
Un petit garçon dans le sable
Construit un château bien gardé
J'étais une fille en sari
Un pêcheur qui jette un filet
J'étais une carte postale en vrai
Et puis...
Et puis la terre chargée de boue
Et puis la terre qui se déchire
Et puis la mer qui crie debout
Et puis la mer, et puis la mer
Et puis le monde, trempé de nuit
Et puis le monde tellement petit
Quelques secondes à l'infini (bis)
Quelques secondes et c'est fini...
L'étoile de mer regarde le ciel
Et veut voir le monde à l'envers
Peut-on retrouver ce qu'on perd ?
L'étoile de ciel regarde la mer
Celle qui a éteint le soleil
Mais elle ne la voit plus pareil
Je suis un sari sur la plage
Un enfant qui cherche un visage
Un trou dans un livre d'images
Et puis la terre qui doit revivre
Et puis la terre qui se débat
Sans bruit la mer qui se retire
Juste le sel qui reste là
Et puis la terre se tait partout
Et puis la terre au coeur qui bat
Et puis le monde qui crie debout
Ici là bas, d'une seule voix
Être là
Poser une pierre sur une autre
Même presque rien
Même pas à pas
Quelques maisons
Un pont de bois
Être là
Apprendre à marcher à nouveau
A croire aux rayons du matin
Voir l'horizon, prendre une main
Et puis la terre semée d'étoiles
Et puis la terre qui doit fleurir
Et puis le monde au coeur qui bat
Et puis la vie à faire grandir
L'écho d'un rire dans les rochers
Deux amoureux ouvrent les bras
Le ciel se mêle à l'eau salée
Et puis l'amour qui bâtira
Et puis la terre semée d'étoiles
Et puis la terre qui doit sourire
Et puis l'amour qui bâtira
Et puis la vie à faire grandir
Des souvenirs dans les rochers
Deux amoureux qui deviennent trois
La nuit se mêle aux jours d'après
Et puis le monde au coeur qui bat
Au coeur qui bat...A.S.I.E "Artistes Solidarité Ici pour Eux" aux victimes du tsunami 2004 en Asie
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Par arbrevie le 29 Décembre 2005 à 17:56
Aux quatre coins de l'univers
Disparaissent tant d'animaux
On ne les verra plus sur terre
Pauvres poissons pauvres oiseaux
Dans les forêts et dans les plaines
Dans les lacs, au fond de la mer
On voit partir ceux que l'on aime
Ils meurent chaque jour
Mais que faire ?
Protégez-les, protégez-les, tous les animaux de la terre
Protégez-les, protégez-les, et chantons-la cette prière
Protégez-les, protégez-les, avant que le mal nous sépare
Protégez-les, protégez-les, bien avant qu'il ne soit trop tard
Toi le panda tu es l'emblème
Symbole de la disparition
Et pour le koala ton frère
Avec vous je veux chanter cette chanson
Chantal Goya
(Paroles et musique : Jean-Jacques Debout)
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Par arbrevie le 4 Décembre 2005 à 23:08
Si tu es né dans une cité HLM
Je te dédicace ce poème
En espérant qu'au fond de tes yeux ternes
Tu puisses y voir un petit brin d'herbe
Et les mans faut faire la part des choses
Il est grand temps de faire une pause
De troquer cette vie morose
Contre le parfum d'une rose{Refrain:}
C'est l'hymne de nos campagnes
De nos rivières, de nos montagnes
De la vie man, du monde animal
Crie-le bien fort, use tes cordes vocales!
Pas de boulot, pas de diplômes
Partout la même odeur de zone
Plus rien n'agite tes neurones
Pas même le shit que tu mets dans tes cônes
Va voir ailleurs, rien ne te retient
Va vite faire quelque chose de tes mains
Ne te retourne pas ici tu n'as rien
Et sois le premier à chanter ce refrain
Assieds-toi près d'une rivière
Ecoute le coulis de l'eau sur la terre
Dis-toi qu'au bout, hé ! il y a la mer
Et que ça, ça n'a rien d'éphémère
Tu comprendras alors que tu n'es rien
Comme celui avant toi, comme celui qui vient
Que le liquide qui coule dans tes mains
Te servira à vivre jusqu'à demain matin!
Assieds-toi près d'un vieux chêne
Et compare le à la race humaine
L'oxygène et l'ombre qu'il t'amène
Mérite-t-il les coups de hache qui le saigne ?
Lève la tête, regarde ces feuilles
Tu verras peut-être un écureuil
Qui te regarde de tout son orgueil
Sa maison est là, tu es sur le seuil...
Peut-être que je parle pour ne rien dire
Que quand tu m'écoutes tu as envie de rire
Mais si le béton est ton avenir
Dis-toi que c'est la forêt qui fait que tu respires
J'aimerais pour tous les animaux
Que tu captes le message de mes mots
Car un lopin de terre, une tige de roseau
Servira la croissance de tes marmots !
Tryo
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Par arbrevie le 28 Novembre 2005 à 23:03
Approche-toi petit, écoute-moi gamin,
Je vais te raconter l'histoire de l'être humain
Au début y avait rien au début c'était bien
La nature avançait y avait pas de chemin
Puis l'homme a débarqué avec ses gros souliers
Des coups d'pieds dans la gueule pour se faire respecter
Des routes à sens unique il s'est mis à tracer
Les flèches dans la plaine se sont multipliées
Et tous les éléments se sont vus maîtrisés
En 2 temps 3 mouvements l'histoire était pliée
C'est pas demain la veille qu'on fera marche arrière
On a même commencé à polluer le désert
Il faut que tu respires, et ça c'est rien de le dire
Tu vas pas mourir de rire, et c'est pas rien de le dire
D'ici quelques années on aura bouffé la feuille
Et tes petits-enfants ils n'auront plus qu'un oeil
En plein milieu du front ils te demanderont
Pourquoi toi t'en as 2 tu passeras pour un con
Ils te diront comment t'as pu laisser faire ça
T'auras beau te défendre leur expliquer tout bas
C'est pas ma faute à moi, c'est la faute aux anciens
Mais y aura plus personne pour te laver les mains
Tu leur raconteras l'époque où tu pouvais
Manger des fruits dans l'herbe allongé dans les prés
Y avait des animaux partout dans la forêt,
Au début du printemps, les oiseaux revenaient
Il faut que tu respires, et ça c'est rien de le dire
Tu vas pas mourir de rire, et c'est pas rien de le dire
Il faut que tu respires, c'est demain que tout empire
Tu vas pas mourir de rire, et c'est pas rien de le dire
Le pire dans cette histoire c'est qu'on est des esclaves
Quelque part assassin, ici bien incapable
De regarder les arbres sans se sentir coupable
A moitié défroqués, 100 pour cent misérables
Alors voilà petit, l'histoire de l'être humain
C'est pas joli joli, et j'connais pas la fin
T'es pas né dans un chou mais plutôt dans un trou
Qu'on remplit tous les jours comme une fosse à purin
Mickey 3D
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