• Marine tu sais ce soir ça va mal,
    J'ai trop d'choses sur le cœur, donc il faudrait que l'on parle,
    Marine, si je m'adresse à toi ce soir
    C'est que t'y es pour quelque chose, t'as tout fait pour que ça foire,
    Marine dans le pays de Marianne,
    Y'a l'amour, y'a la guerre mais aussi le mariage,
    Marine pourquoi tu perpétues les traditions,
    Sais-tu qu'on s'ra des millions à payer l'addition ?
    Ma haine est immense en ce soir de décembre,
    Quand je pense à tous ces gens que tu rassembles,
    Tu sais, moi je suis comme toi, j'veux qu'on m'écoute,
    Et tout comme toi, j'aimerais que les jeunes se serrent les coudes.
    Marine, t'as un prénom tendre,
    Un vrai prénom d'ange, mais dis moi ce qui te prend !
    Marine on ne sera jamais amies,
    Parce que ma mère est française mais je ne suis pas né ici.
    Marine, regarde-nous, on est beaux,
    On vient des quatre coins du monde mais pour toi on est trop !
    Ma haine est immense quand je pense à ton père,
    Il prône la guerre quand nous voulons la paix.

    Donc j'emmerde...j'emmerde...j'emmerde...qui ?

    Marine, tu es victime des pensées de ton géniteur.
    Génération 80 on a r'trouvé notre fureur,
    Marine, t'avais l'honneur d'être proche de l'ennemi,
    D'installer un climat paisible dans nos vies.
    Mais Marine, T'es forcément intelligente.
    T'as pas songé à tous ces gens que tu engraines dans l'urgence,
    Marine, t'es mon aînée et pourtant je ne te respecte pas,
    Il m'a fallu faire des choix,
    Marine, tu pouvais briser la chaîne,
    Prendre la parole et nous rendre nos rêves.
    Mais Marine, t'as fait la même connerie que lui,
    Penser que le blanc ne se mélange pas à autrui.
    Marine, on s'ra jamais copines parce que je suis métisse
    Et que je traîne avec Ali.
    Marine, plus je te déteste et mieux je vais,
    Et plus je proteste et moins nous payons les frais.

    Donc j'emmerde...j'emmerde...j'emmerde...qui ?

    Marine, tu crois vraiment que t'es dans le vrai ?
    Que t'as su saisir ta chance, et que ton avenir est tracé.
    Marine, j'suis pas de ceux qui prônent la haine,
    Plutôt de ceux qui votent et qui espèrent que ça s'arrête.
    T'as fais couler le navire Marine,
    J'ai peur du suicide collectif des amoureux en couleur,
    Marine pourquoi est-tu si pâle ?
    Viens faire un tour chez nous, c'est coloré, c'est jovial !
    Marine j'aimerais tellement que tu m'entendes,
    Je veux bien être un exemple quand il s'agit de vous descendre.
    Marine tu t'appelles Le Pen,
    N'oublie jamais que t'es l'problème d'une jeunesse qui saigne.
    Viens, viens, allons éteindre la flamme,
    Ne sois pas de ces fous qui défendent le Diable.
    Marine, j'ai peur que dans quelques temps tu y arrives,
    Et que nous devions tous foutre le camp

    Donc j'emmerde...j'emmerde...j'emmerde...qui ?
    ...
    Tous les dirigeants d'extrême droite...
    Je n'suis pas de ceux qui prônent la haine mais plutôt de ceux qui votent et qui espèrent que ça s'arrête.
    Donc j'espère que ceux qui peuvent voter ici, feront en sorte que ça s'arrète...


    Diam's

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  • Et si j'étais né en 17 à Leidenstadt
    Sur les ruines d'un champ de bataille
    Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens
    Si j'avais été allemand ?

    Bercé d'humiliation, de haine et d'ignorance
    Nourri de rêves de revanche
    Aurais-je été de ces improbables consciences
    Larmes au milieu d'un torrent ?

    Si j'avais grandi dans les docklands de Belfast
    Soldat d'une foi, d'une caste
    Aurais-je eu la force envers et contre les miens
    De trahir, tendre une main ?

    Si j'étais née blanche et riche à Johannesburg
    Entre le pouvoir et la peur
    Aurais-je entendu ces cris portés par le vent
    Rien ne sera comme avant ?

    On saura jamais c'qu'on a vraiment dans nos ventres
    Caché derrière nos apparences
    L'âme d'un brave ou d'un complice ou d'un bourreau ?
    Ou le pire ou le plus beau ?
    Serions-nous de ceux qui résistent ou bien les moutons d'un troupeau
    S'il fallait plus que des mots ?
    Et si j'étais né en 17 à Leidenstadt

    Sur les ruines d'un champ de bataille
    Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens
    Si j'avais été allemand ?
    Et qu'on nous épargne à toi et moi si possible très longtemps
    D'avoir à choisir un camp

    Frederickx, Goldman, Jones

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  • J'ai vu, les larmes aux yeux, et les nouvelles ce matin
    20% pour l'horreur, 20% pour la peur.
    Ivre d'inconscience, tous Fils de France.
    Au pays des lumières, amnésie suicidaire.
    Non Non Non Non.

    Nous sommes, nous sommes
    La Nation des Droits de l'Homme.
    Nous sommes, nous sommes
    La Nation de la Tolérance.
    Nous sommes, nous sommes
    La Nation des Lumières.
    Nous sommes, nous sommes
    à l'heure de la Résistance.

    Pour les rêves qu'on a fait, et pour ceux qu'on fera.
    Pour le poing qu'on a levé, pour celui qu'on lèvera.
    Pour un idéal, pour une utopie.
    Allons marchons ensemble enfants de la Patrie.

    Fils de France !
    ça, pour baisser la tête,Ah oui, ça t'aime bien les minutes de silence
    Fils de France !
    C'était à peine hier, et déjà tu brandis le drapeau de l'ignorance
    Fils de France !
    Nous n'oublierons jamais que nous sommes et seront les fils de la Résistance.
    Fils de France !
    Au royaume des aveugles tu sais bien ce qu'on dit les borgnes sont les rois.

    Y a ces ombres derrière nous, y a ces idées vendues,
    y a ces drapeaux qui flottent et des hymnes dessus,
    et puis y a toi mon frère, Oui toi qui n'y croit plus
    et puis y a nos prières et nos causes perdues.

    Honte a notre pays, honte à notre Patrie,
    Honte à nous la jeunesse, honte à la tyrannie,
    Honte à notre pays, revoilà l'ennemi,
    Allons marchons ensemble enfants de la Patrie.

    Nous sommes, nous sommes
    La Nation des Droits de l'Homme.
    Nous sommes, nous sommes
    La Nation de la Tolerance.
    Nous sommes, nous sommes
    La Nation des Lumières.
    Nous sommes, nous sommes
    à l'heure de la Résistance.

    Nous sommes, nous sommes
    La Nation des Droits de l'Homme.
    Nous sommes, nous sommes
    La Nation de la Différence.
    Nous sommes, nous sommes
    La Nation des Lumières.
    Nous sommes, nous sommes
    à l'heure de la Résistance

    Damien Saez


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  • Pendant qu'on se promène
    L'enfant pour cinq francs la semaine
    Vient broder des survêts
    Pour l'homme blanc qui golfe en voiturette
    Sale temps sur la planète
    Oh le drôle, le drôle de temps
    Porter secours c'est défendu
    Le monde autour est sourd, bien entendu

    Chercheur contre nature
    Truqueur, sur l'honneur qui jure
    Faut pas que ça vous inquiète
    J'ai bien connu l'animal mort dans votre assiette
    Sale temps sur la planète
    Oh le drôle, le drôle de temps
    Porter secours c'est défendu
    Le monde autour est sourd, bien entendu

    Tricheur à la tribune
    Menteur amassant la fortune
    Grimpeur dans la tempête
    Rien que des doses d'eau claire au fond de la musette
    Sale temps sur la planète
    Oh le drôle, le drôle de temps
    Pas de témoin une fois de plus
    Le monde autour est sourd, bien entendu

    Cendrillon tombée d'un coin du Sahel
    Perdue
    Sur un bout de papier me lance un appel
    Met dessus
    Melle dit "c'est où exactement
    C'est où exactement la Tour de Babel"

    Monsieur sort de l'église
    Heureux que les hommes fraternisent
    Son fils qui lui fait la tête
    Et lui qui court acheter le fusil et les fléchettes
    Sale temps sur la planète
    Oh le drôle, le drôle de temps
    Porter secours c'est défendu
    Le monde autour est sourd, bien entendu

    Pendant qu'on se promène
    L'enfant pour cinq francs la semaine
    Chercheur contre nature
    Bien caché derrière sa devanture
    Tricheur à la tribune
    Et nous, tous les applaudir
    Comme la lune
    Comme la lune...

    Francis Cabrel

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  • Stone, le monde est stone
    Ils veulent nous anesthésier l'esprit
    Nous disent que le paradis est ici, bombes et missiles, stop
    Le monde est stone
    Une avancée technologique au lieu de soigner nos hémorragies...

    [Alonzo] :
    C'est l'ironie du sort
    J'fini sur le sol du coq
    Économiquement pauvre
    La mafia mondiale m'escroque
    Y'a plus l'harmonie dans ma famille
    Trop de pubs de cul traumatise les gamines
    Que dieu nous sauve
    Homme du monde
    Y'a pas de gangs sans armes, ni de corps sans âme, peu de mères sans larmes
    Y'a presque plus d'air
    Le temps moderne est lourd
    On se déshydrate à l'eau de feu dans le gouffre
    On meurt un peu chaque jour
    Charles la misère n'est pas moins pénible au soleil
    Aux Comores combien rêvent de Marseille à -5 l'hiver
    Alors qui savent qu'ici on est ado masochiste
    Qu'on se perce et qu'on se dessine sur le corps
    Qu'on combat le fasciste
    Et que le fric c'est le frère d' l'égoïsme
    Les côtoyer c'est perdre des proportions irréalistes
    Combien de gens sont incompris donc se désiste
    Cette phobie existe
    C'est triste
    Ce qui arrive aux mômes papin
    Victimes d'être voyant
    Contaminé avant de lire la consomme la voyelle
    Les années passent comme les mois,
    Les mois comme les semaines passent comme les jours
    Parce qu'on échoue
    L'Afrique saigne
    Qui tient les reines ?

    Stone, le monde est stone
    Ils veulent nous anesthésier l'esprit
    Nous disent que le paradis est ici, bombes et missiles, stop
    Le monde est stone
    Une avancée technologique au lieu de soigner nos hémorragies...

    [Soprano] :
    J'suis né à cette époque
    Où la dalle devrait être un crime contre l'humanité
    Les mentalités sont en manque de fertilité
    Où la paix est avortée depuis que la colombe crame sur la flamme de la statue de la liberté
    Où la jeunesse est un drame qui s'instruit d'une politique ridé
    Émission TV en pleine puberté
    Là où mes larmes trempent ses lettres venues du bled car on préfère aller sur Mars pour mettre de l'eau et de l'électricité
    Là ou pour du shit tu vas au trou
    Pendant qu'au jardin d'enfant des flèches de cupidon sont tirées par Dutroux
    Là où des bâtards confondent berceau et tante
    Là où le sang du sol est beaucoup plus cher que celui d'un môme
    Là où on t'enferme pour tes idées
    Ou les vieux tiennent plus l'été
    Ou des mères ne connaissent toujours pas le bonheur d'allaiter
    Il y a tellement de gens qui souffrent
    Que te lever le bandeau que tas sous les yeux mais faut aussi que tu les ouvres
    Que t'es mal
    Comme j'ai mal
    Voir ces filles de 12 ans qu'on retrouve dans les bois
    Moi j'ai mal
    Pour tout ces orphelins de guerre qui nous envient nos fêtes des mères
    Moi j'ai mal
    Pour toutes ces victimes d'épidémies de séisme et d'attentats
    Moi j'ai mal
    Car nos enfants grandissent dans ce monde stone...

    Stone, le monde est stone
    Ils veulent nous anesthésier l'esprit
    Nous disent que le paradis est ici, bombes et missiles, stop
    Le monde est stone
    Une avancée technologique au lieu de soigner nos hémorragies...

    Vincenzo
    Ok, arrêtons le massacre
    Sachez que la bombe humaine
    A été inventée seulement pour se défendre
    Donc j'emmerde ceux qui l'exploitent
    A défaut de nuire, de suivre, de subir
    Le mal des enfants
    Qui ont les membres oblates
    Le monde se dilate
    Et l'oxygène nous dévore
    Mais on reste diplomate
    Face a ce monde stone qui nous dévore
    Trop d'effort voyez
    Pour peu de réussite
    Car personne suscite
    L'entretien de l'espoir
    Qui font que nos peaux s'irritent
    C'est mort frère
    Quand les balles soulagent nos voix
    Mort comme les mort qu'on porte le deuil lors des attentats
    C'est mort frère
    Car nos imams et prêtre
    Purge des sales peines
    Alors qu'ils doivent faire
    De nos lieu seins
    Des sales plaines
    Mortel
    Comme lâcher du fric
    Pour une pétasse
    Mortel
    Comme le monde bosse
    Dans les ruines seulement
    Pour un pesos
    Favelas du monde
    La ou les piranhas désossent
    Les cris des S.O.S
    La crainte chargée a grosse dose
    Donc signe une pétition dans la marge
    Car les grandes lignes sont fait pour les grands hommes
    Au savoir large
    A savoir lâche
    Devant nos cimetières
    En vide
    Donc moi j'crache sur l'esclavage
    Qui n'a pas été abolie.

    Psy4 de la rime





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