• Je m'souviens on avait des projets pour la terre
    Pour les hommes comme la nature,
    Faire tomber, les barrières, les murs,
    Les vieux parapets d'Arthur.

    Changer le monde, changer les choses
    Avec des bouquets de roses,
    Changer les femmes, changer les hommes
    Avec des géraniums.

    Je m'souviens on avait des chansons, des paroles
    Comme des pétales et des corolles.
    Qu'écoutait en rêvant la petite fille
    Autour de disques, folle.

    Le parfum, imagine le parfum,
    L'éden, le jardin, c'était pour demain,
    Mais demain c'est pareil, le même désir veille
    Là tout au fond des coeurs,
    Tout changer en douceur.

    Changer les âmes, changer les coeurs
    Avec des bouquets de fleurs,
    La guerre au vent, l'amour devant,
    Grâce à des fleurs des champs.

    Sur la terre, il y a des choses à faire,
    Pour les enfants, les gens, les éléphants.
    Oooh, Tant de choses à faire,
    Moi pour te donner du coeur,
    Je t'envoie des fleurs.

    Tu verras qu'il y aura des foulards, des chemises,
    Que voici les couleurs vives,
    Que même si l'amour est parti
    Ce n'est que partie remise.



    A.Souchon


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  • Qu'on me donne l'obscurité puis la lumière
    Qu'on me donne la faim la soif puis un festin
    Qu'on m'enlève ce qui est vain et secondaire
    Que Je retrouve le prix de la vie... enfin !

    Qu'on me donne la peine pour que j'aime domir
    Qu'on me donne le froid pour que j'aime la flamme
    Pour que j'aime ma terre qu'on me donne l'exil
    Et qu'on m'enferme un an pour rêver à... des femmes !

    On m'a trop donné bien avant l'envie
    J'ai oublié les rêves et les merci
    Toutes ces choses qui avaient un prix
    Qui font l'envie de vivre et le désir
    Et le plaisir aussi..
    qu'on me donne l'envie
    L'envie d'avoir envie...
    qu'on allume ma vie !

    Qu'on me donne la haine pour que j'aime l'Amour
    La solitude aussi pour que j'aime les gens
    Pour que j'aime le silence qu'on me fasse des discours
    Et toucher la misère pour respecter... l'argent !

    Pour que j'aime etre sain, vaincre la maladie
    Qu'on me donne la nuit pour que j'aime le jour
    Qu'on me donne le jour pour que j'aime la nuit
    Pour que j'aime aujourd'hui oublier les... "toujours" !

    On m'a trop donné bien avant l'envie
    J'ai oublié les rêves et les merci
    Toutes ces choses qui avaient un prix
    Qui font l'envie de vivre et le désir
    Et le plaisir aussi...
    qu'on me donne l'envie
    L'envie d'avoir envie, qu'on... Rallume ma vie !

     Jean-Jacques Goldman


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  • Moi, je file un rancard
    A ceux qui n'ont plus rien
    Sans idéologie, discours ou baratin
    On vous promettra pas
    Les toujours du grand soir
    Mais juste pour l'hiver
    A manger et à boire
    A tous les recalés de l'âge et du chômage
    Les privés du gâteau, les exclus du partage
    Si nous pensons à vous, c'est en fait égoïste
    Demain, nos noms, peut-être grossiront la liste

    Aujourd'hui, on n'a plus le droit
    Ni d'avoir faim, ni d'avoir froid
    Dépassé le chacun pour soi
    Quand je pense à toi, je pense à moi
    Je te promets pas le grand soir
    Mais juste à manger et à boire
    Un peu de pain et de chaleur
    Dans les restos, les restos du coeur

    Autrefois on gardait toujours une place à table
    Une soupe, une chaise, un coin dans l'étable
    Aujourd'hui nos paupières et nos portes sont closes
    Les autres sont toujours, toujours en overdose

    J'ai pas mauvaise conscience
    Ça m'empêche pas d'dormir
    Mais pour tout dire, ça gâche un peu le goût d'mes plaisirs
    C'est pas vraiment ma faute si y'en a qui ont faim
    Mais ça le deviendrait, si on n'y change rien

    J'ai pas de solution pour te changer la vie
    Mais si je peux t'aider quelques heures, allons-y
    Y a bien d'autres misères, trop pour un inventaire
    Mais ça se passe ici, ici et aujourd'hui

    Les enfoirés
    J-J Goldman

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  • Si c'est vrai qu'il y a des gens qui s'aiment
    Si les enfants sont tous les mêmes
    Alors il faudra leur dire
    C'est comme des parfums qu'on respire
    Juste un regard
    Facile à faire
    Un peu plus d'amour que d'ordinaire

    Puisqu'on vit dans la même lumière
    Même s'il y a des couleurs qu'ils préfèrent
    Nous on voudrait leur dire
    C'est comme des parfums qu'on respire
    Juste un regard
    Facile à faire
    Un peu plus d'amour que d'ordinaire

    Juste un peu plus d'amour encore
    Pour moins de larmes
    Pour moins de vide
    Pour moins d'hiver
    Puisqu'on vit dans les creux d'un rêve
    Avant que leurs mains ne touchent nos lèvres
    Nous on voudrait leur dire
    Les mots qu'on reçoit
    C'est comme des parfums qu'on respire
    Il faudra leur dire
    Facile à faire
    Un peu plus d'amour que d'ordinaire

    Si c'est vrai qu'il y a des gens qui s'aiment
    Si les enfants sont tous les mêmes
    Alors... il faudra leur dire
    Les mots qu'on reçoit
    C'est comme des parfums qu'on respire
    Il faudra leur dire
    Facile à faire

    Francis Cabrel

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  • Et même si le temps presse
    Même s'il est on peu court
    Si les années qu'on me laisse
    Ne sont que minutes et jours
    Et même si l'on m'arrête
    Ou s'il faut briser des murs
    En soufflant dans les trompettes
    Ou à force de murmures
    J'irai au bout de mes rêves
    Tout au bout de mes rêves
    Où la raison s'achève
    Tout au bout de mes rêves

    Et même s'il faut partir
    Changer de terre et de trace
    S'il faut chercher dans l'exil
    L'empreinte de mon espace
    Et même si les tempêtes
    Les dieux mauvais les courants
    Nous feront courber la tête
    Plier les genoux sous le vent
    J'irai au bout de mes rêves
    Tout au bout de mes rêves
    Où la raison s'achève
    Tout au bout de mes rêves

    Et même si tu me laisses
    Au creux d'un mauvais détour
    En ces moments ou l'on teste
    La force de nos amours
    Je garderai la blessure
    Au fond de moi tout au fond
    Mais au dessus je te jure
    Que j'effacerai ton nom.

    JJ Goldman

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